La Terre a un problème

Le projet se lance au collège Saint Joseph de Chateaubourg. Les 6èmes retrouvent Audrey et Jérémy de la compagnie à Corps perdus pour cette journée de travail.

La journée commence par un tour des prénoms, 28 6èmes sont là, beaucoup de prénoms à retenir pour Audrey et Jérémy qui joue le jeu.

Suit l’échauffement, une marche dans l’espace, il va falloir trouver un rythme commun dans le groupe. Audrey leur demande de toucher une couleur, puis de faire, à 2, la brouette, une fourchette. Il faut utiliser tout le corps. Une cuillère, la Lune, ça commence à prendre forme. On demande aux élèves de mimer Curiosity, un Rover martien de la NASA, petit clin d’œil à leur venue au Planétarium de l’Espace de sciences de Rennes. Puis, le Système Solaire prend forme sous nos yeux. Les 6ème essaient de former une équipe, de réfléchir ensemble.

Après l’échauffement, place à l’action.

La Terre s’est arrêtée de tourner. C’est la panique sur Terre !

A partir d’un texte, les élèves enchainent les scènes.

Les élèves de la 1ère scène s’installent sur le plateau. Jeremy leur demande de former un tas de corps.

«  Quoi !? Il faut se toucher ?! »

Timidement, ils commencent à s’allonger, pour former un tas d’enfants endormis. Ils essaient de se détendre, de se connecter les uns aux autres.

A côté des élèves au sol, un élève joue le rôle de la Terre, qui tourne sur elle-même telle une danseuse classique, dans une boîte à musique.

Au bout de plusieurs reprises, les corps sont plus à l’aise, le texte prend son sens : la colère de la jeunesse face à l’état de la planète Terre.

Pour la 2ème scène, le plateau est coupé en 2 : un côté jour, un côté nuit.

Côté jour, c’est l’affolement, le Soleil est levé et personne n’est réveillé ! Mais… le réveil indique 1h du matin !

De l’autre côté, côté nuit, on sent qu’il y a un problème… Il faudrait peut-être savoir ce qu’il se passe.

Les élèves se mettent dans leur personnage. Pas facile d’avoir la bonne attitude, de parler fort et distinctement, d’oser jouer la panique,  d’oser se décoiffer ou se forcer à bailler devant tout le monde.

Flash info ! L’annonce tombe avec la 3ème scène : la Terre a cessé de tourner. Pour cette scène, un seul élève sur scène, impressionné d’être seul face à toute la classe. Difficile d’arrêter de gigoter, de gommer les tics de stress. Audrey trouve la parade : une gourde devient un micro. Le journaliste prend forme.

C’est maintenant l’heure d’aller déjeuner. Une pause bien méritée après cette matinée riche en émotions pour les 6èmes !

Anaïs Pellegrin, Espace des sciences