Les élèves de la classe projet de 4e de Guipry-Messac sont plongés dans une 1/2 journée de travail intense sur leur projet « Some kind of electricity » (flux électrique et cerveau humain), avec la chorégraphe Susy Chetteau.
Après avoir abordé la suspension, la connexion aux autres et avoir imaginé certaines expressions avec des mots, comme « la tête dans les étoiles », « être dans les nuages » ou encore « se prendre la tête »… Il est temps de traduire les mots en mouvement corporel.

Pour traduite la parole en geste, les élèves testent les ralentis, les accélérations, l’amplitude des mouvements. Les gestes choisis ne racontent pas du tout la même chose…

Et si on faisait une blague, sans parole, comment cela pourrait se traduire dans le corps ?
Et si on se racontait un secret ? Et si on était en colère ?
Les élèves découvrent l’impact du mouvement sur les émotions. Le corps est plus contenu lorsqu’on est triste, prend plus de place dans la colère…

Il est alors possible d’expérimenter les vitesses, les amplitudes, la force musculaire, l’action vers l’avant, l’arrière, vers le sol…

Le corps a plus de tonus et d’engagement dans la colère par exemple.
Les élèves cherchent ensuite à illustrer la transmission de messages nerveux dans le cerveau par les synapses, leur corps est message…
Autre tableau :
Des trios sont constitués. Les élèves doivent faire des propositions corporelles mais réagir constamment à la danse de l’autre. Au départ tout le monde est sur ses appuis puis le mouvement se contamine. Après l’expérience par petit groupe, on se montre aux autres, aussi en cercle autour.

Chacun trio passe devant le public sur une musique différente. Chaque groupe évolue en s’inspirant de la musique et en occupant l’espace de jeu.

Il y a des vitesses différentes, des temps d’arrêt… Chaque groupe explore et à la fin de la séquence tous les trios évoluent en même temps.
Suzy termine la séance par une expression de chacun.

« On a travailler sur le fait d’oser se lancer. » « On a travaillé devant les autres, pour être à l’aise devant le public ».
« Je me suis défoulé, cela m’a plu ».
« On s’est amusé et on a travaillé en même temps, c’était chouette ».
« On a réussi à communiquer par la danse. »
« J’ai bien aimé l’enchainement du début, la chorégraphie »;
« C’était dur de faire devant les autres. »
« J’ai bien aimé me challenger ».
« J’ai bien aimé le temps calme méditatif du début.
« Je suis fatigué mais je repars avec les sourire. »
Suzy exprime quelle est fière de son côté de la séance et du travail accompli.
Michel Bouchet, Espace des sciences
