Jour 1. Saint Malo, atelier d’écriture.

Après la découverte des grands fonds, les élèves de 4e du collège Duguay Trouin se mettent autour de la table par groupe de 6, avec papier et crayon.

Des contraintes d’écriture

Chaque élève doit noter 10 mots lui faisant penser aux abysses. Tout mot est possible, par association d’idées.

Ensuite chacun doit rédiger un texte incluant ses propres mots.

Quelques extraits :

« Pour aller dans un sous-marin, il ne faut pas avoir peur. C’est un peu comme un bateau, mais sous la mer avec beaucoup de profondeur. Plus on va loin sous l’eau, plus il fait sombre. On peut voir des poissons très beaux. Ils sont extraordinaires. Mais parfois bizarre. » (Enora)

« Des crevettes sont sur des pierres ou des cailloux. Les crevettes sont dans la mer, l’eau bleue. Les crevettes ont des couleurs. Elles ne vont pas sur les pierres de chaleur. » (Bryan)

« Un plongeur descend en sous-marin dans les profondeur. Par la fenêtre, il voir des algues, des poissons. Encore plus profond, il voit des crevettes et une carcasse de baleine, dévorée par des microbes. C’est la chimiosynthèse. Il voit des sources hydrothermales avec des longs vers et des cheminées qui apportent la chaleur. » (Calixte)

Imaginer un carnet de bord

Les élèves se regroupent ensuite pour discuter des informations notées en matinée à la fois sur la première plongée de Jozée, mais aussi sur les grands explorateurs d’autrefois.

L’idée est de raconter une journée d’expédition pour chacune de ces personnes.  Quelle est la date du jour ? Où est-on ? Qui est présent ? Qu’est-ce qui se passe ? Combien de temps ça dure ?… sont autant de questions que les élèves doivent se poser. On raconte ce qu’on vit, ce qu’on ressent, des petites choses qui peuvent paraître sans importance mais qui rendent l’expédition vivante.

Des groupes de travail sont constitués : les uns travailleront sur Auguste Piccard, d’autres sur Jacques Piccard, sur Beebe et Barton ou encore sur la première descente de Jozée Sarrazin.

Après un premier travail de recherche documentaire, chaque équipe s’attachera à un évènement et écrira une fiction d’un journal de bord, inspiré du réel, en inventant au besoin des anecdotes complémentaires.

Ce travail amorcé continuera les prochaines semaines avec les élèves, au CDI, avec l’enseignante documentaliste Claire Raoul.

Michel Bouchet, Espace des sciences