Les élèves du collège Andrée Récipon à Orgères assistent à un TP un peu particulier. En effet, Mme Delaporte (professeur de SVT) a préparé une séance de reconstitution d’une expérience sur la respiration des êtres vivants. Ensuite, les artistes de la compagnie Bakélite (Aurélien et Morien ) proposent un atelier théâtral aux élèves.
Pas besoin d’enfiler un costume pour se mettre dans la peau d’un savant du siècle des Lumières. L’expérience du jour consiste à enfermer un moineau dans un milieu clos et l’observer. Malheureusement, cette expérience a mené à la mort de l’oiseau. Aujourd’hui, les élèves se contentent donc d’identifier et de commenter les étapes de la démarche de l’expérience à l’aide d’un document historique. Néanmoins, grâce aux connaissances actuelles, Mme Delaporte propose une autre expérience pour vérifier les résultats de la précédente :
- Mesurer la quantité de dioxygène dans un milieu clos contenant un moineau et dans un milieu clos sans moineau.
Pour des raisons de praticité, le moineau est remplacé par des poissons issus de l’aquarium de la classe. Un capteur d’oxygène est relié à une boîte contenant de l’eau et des poissons. Un autre capteur est relié à un dispositif identique mais sans poisson. Dans le premier dispositif la quantité d’oxygène diminue alors que dans le second, elle reste stable : les poissons ont modifié la composition de leur milieu. Ces expériences nous donnent un aperçu de ce qu’est la respiration des êtres vivants.
https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/lavoisier-et-la-respiration-139.html
Après une récréation bien méritée, les élèves rejoignent les artistes dans la salle qu’ils occupent habituellement pour la pratique théâtrale. Après un échauffement, les élèves sont invités à créer des machines humaines. Avec un son et un geste, ils s’assemblent dans une mécanique bien précise.
Ensuite, certains interprètent théâtralement « la mort d’un objet ». Une éponge, un ballon et une voiture trouvent la mort des mains de quelques uns qui semblent plus septiques que véritablement attristés.
Pour conclure, les élèves se répartissent en petits groupes pour faire une improvisation sur la thématique « une journée de Antoine Laurent Lavoisier ». A la suite de quelques minutes de concertation et après s’être emparé d’objets issus de la collection d’Aurélien, les groupes interprètent des saynètes où les spectateurs découvrent le quotidien de Lavoisier.
Une journée type bien chargée où oscille le temps consacré à la recherche en chimie ou en biologie, sa charge liée aux impôts (ferme générale), mais aussi ses temps de trajet, de repas…
Lucie Wronka, Espace des sciences
