Les collégiens s’équipent de capteurs de mouvement (suite)

Les élèves du collège Théophile Briant de Tinténiac sont accompagnés par Eric Antoine, comédien et metteur en scène de la compagnie Kali&Co qui propose aux élèves une série de déplacements dans l’espace de la salle communale.

Une démarche scientifique et artistique

Les collégiens se déplacent d’abord (équipés de leurs capteurs) et se concentrent sur leur marche, tout en cherchant à occuper tout l’espace de la salle (il ne doit pas y avoir d’espace libre). Au top du metteur en scène les élèves se figent en statue et doivent se remettre en marche, avec la mobilité d’une statue de pierre. Ils accélèrent ensuite tranquillement en essayant de s’éloigner les uns des autres.

Chaque élève ne s’arrête que si personne n’est à côté de lui, mais si quelqu’un se rapproche il se remet en mouvement.

Dans un autre exercice les collégiens sont attirés progressivement vers le centre, mais ne doivent pas se toucher. Ils doivent passer par le centre de la salle mais sans s’y arrêter.

Puis au signal, tout le monde doit se mettre en ligne. Puis marcher d’une seule ligne en avant et sans regarder en arrière revenir en marche arrière au point de départ.

La même chose de façon plus dynamique en seulement 8 pas…

Déplacements filmés par le dispositif scientifique de capture de mouvement

Tous les mouvements des élèves, initiés par le metteur en scène Eric Antoine sont filmés et projetés en direct sur le grand écran de la salle.

Les collégiens peuvent donc observer le nuage de points (qui représente leurs propres capteurs), qui évolue en fonction des différents déplacements.

Marches en musique

Les élèves doivent traverser l’espace de jeu seul ou à plusieurs, de façon organisée ou aléatoire.

Différentes musiques sont proposées, les jeunes doivent calquer leur marche sur les rythmes proposés. Il s’agit cette fois de mettre en évidence des émotions dans la marche.

A chacun de trouver sa démarche, d’amplifier le ressenti de chaque musique entendue. Certaines musiques sont lentes (musique tibétaine par ex), d’autres saccadées (un peu militaires) à et d’autres très dansantes et entrainantes (rythmes brésiliens, soul…).

Un mouvement de danse de « soul train » est même mis en place. Les élèves sont répartis sur 2 lignes et les jeunes doivent traverser cet espace en solo ou en duo. Le passage doit durer et l’objectif est d’essayer différents mouvements.

Beaucoup de choses sont déjà posées lors de cette séance, la mise en scène va pouvoir se nourrir de toutes ces expérimentations.

Michel Bouchet, Espace des sciences