De l’infiniment petit à l’infiniment grand

C’est parti pour les 5ème du collège Mathurin Méheut de Melesse. Les élèves vont devoir mettre en scène les échelles de l’Univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, accompagné par Morgan et Mitch de la compagnie la Sophiste.

Pour cette 15ème édition un peu particulière, l’objectif du projet reste le même : croiser les sciences et les arts vivants en permettant aux élèves de développer leur créativité, de mettre en scène leur idées autour d’un sujet et, cerise sur le gâteau, de présenter leur spectacle sur scène. Le tout, en sortant de leur zone de confort et en explorant de nouvelles disciplines.

Les élèves ont, peut être sans le savoir, pris un peu d’avance. Avec leur professeur d’EPS, Peggy Dehais, ils ont effectué en début d’année scolaire un cycle de danse où ils ont appris à se déplacer, à prendre conscience de leur corps, de l’espace, de l’autre… Ils ont également visionné le spectacle Pixel, du Centre Chorégraphique National de Créteil qui mêle la danse et la vidéo interactive. Ils ont ainsi découvert une des facettes de l’art numérique.

Présentation du spectacle Pixel, du Centre Chorégraphique National de Créteil

Vidéo du spectacle https://www.youtube.com/watch?v=pk1H6WmEdSc

Mais aujourd’hui, ils découvrent ce projet, dans lequel ils seront moteurs, et les artistes qui vont les accompagner et mettre en valeur leurs idées :

  • Morgan, compositeur de musique électronique, accompagnera les élèves pour créer la musique du spectacle, en direct ou avec une bande son. Ensemble, ils vont devoir imaginer comment le son peut accompagner le spectacle ;
  • Mitch, scénographe, s’occupera du décor en mêlant images, vidéos et interactivité grâce à des caméras Kinect.
Les élèves de 5ème et la vidéo interactive

L’objectif principal de cette première rencontre est de déclencher pleins d’idées, pleins d’envies afin de créer un spectacle qui mêlera art numérique, son, danse, et sciences avec cette question centrale : que sait-on de l’Univers ? L’idée est de s’intéresser aux différentes échelles de l’Univers et à tous ses niveaux de complexité.

De quoi donner le vertige ! Mais cette diversité ouvre de belles perspectives.

Un beau programme ! Cette approche permettra à chaque élève de trouver sa place dans ce projet : certains évolueront sur scène dans un tableau numérique, d’autres s’occuperont du son pendant qu’un petit groupe sera en régie. Cela débouchera sans doute sur un spectacle réalisé sur scène en direct par les élèves qui, on l’espère, s’épanouiront dans cette belle aventure.

Anaïs Pellegrin, Espace des sciences