Un démarrage physique !

Au collège Angèle Vannier, les élèves ont suivi des expériences scientifiques présentées par l’Espace des sciences puis les ont converties en exercices de théâtre avec la compagnie Des gens comme tout le monde. Une matinée débordante d’énergie !

Lundi 7 janvier, 9h30. Après 15 jours de vacances, c’est la rentrée. Pour les élèves de 5ème C, l’année 2019 démarre sur les chapeaux de roue.

Les bases du mouvement

C’est le premier temps de rencontre du projet science sur les planches. Les jeunes suivent d’abord une présentation de l’Espace des sciences sur les énergies et le mouvement. Ils visualisent les grandes formes d’énergie, les sources d’énergie disponibles (fossiles, renouvelables, nucléaires) et les différentes chaînes de production d’électricité. On parle de conversions, de convertisseurs, et notamment de l’alternateur. Un objet central qui permet de transformer le mouvement en électricité.

Grâce à l’alternateur, on peut transformer la chaleur en mouvement. C’est le principe de la machine à vapeur et de la cocotte minute. Transformer le mouvement en chaleur, on sait aussi le faire… il suffit de faire du sport !

Libérer les énergies

Après ces apports scientifiques, Marjorie Blériot et Morien Nolot de la compagnie Des gens comme tout le monde proposent aux jeunes de se mettre en mouvement. Il va falloir bouger pour se réchauffer, c’est une règle de base des conversions d’énergie !

L’atelier théâtre commence par un échauffement dynamique, d’abord en cercle, puis en occupant tout l’espace. On se transforme en arbre, en bûcheron, on se déplace selon des consignes, on se range par taille le plus vite possible. Les jeunes prennent confiance, s’écoutent. Avec de l’énergie et de l’engagement, le mouvement est d’autant plus intéressant.

Une fois les énergies libérées, elles vont être exploitées. Marjorie et Morien proposent un exercice dont le but est « de ne pas être une saucisse »… En d’autres termes, les jeunes jouent à chat en formant des ribambelles dont seule l’extrémité peut toucher un camarade. Une sorte de « chat-saucisse » si on peut dire… Les chapelets d’élèves courent, crient, rigolent, discutent, cherchent des stratégies, accélèrent, encerclent, reprennent leur souffle. Le groupe est formé, le projet est lancé.

Hélène Jolly, Espace des sciences